Mes citations

Il est pourtant illusoire de penser que les hommes et les femmes qui ½uvrent à la bonne marche de cette entreprise ne sont que des pièces anonymes et substituables, et qu'à trop vouloir oublier ce qui appartient en propre à chacun, c'est un peu de notre âme que nous laissons en chemin.

Il écrit. De plus en plus. Passionnément. Des cahiers entiers. Des pleins sacs. Des textes jetés comme on crache, comme on éructe, comme on vomit, comme on jouit. Face à la feuille vierge, les mots jaillissent comme la lave sous pression d'un volcan en éveil. Enfiévrés. Brûlants.

Il lit au mètre. Il lit au kilo. Il va à la bibliothèque comme un adepte de la force basque va à la boucherie. Un besoin. Une nécessité. Obsédé. Possédé. Il lit partout. Dans les bars, dans les parcs, sur les bancs. Imperturbable aux bruits, aux tapages, aux vacarmes de la vie. Il lit.

Quand on essaye d'avoir un coup d'avance sur un joueur d'échecs, vérifier qu'il n'en a pas deux sur vous.

L'Histoire est le récit des contradictions humaines  capitalisme et communisme font de l'individu un insecte, le premier l'exploite, le second l'asservit. Seul le péronisme surpassera l'individualisme et le collectivisme.

Mon amour est solide, infaillible, éternel. Éternel et immuable, comme l'Empire autros-hongrois.

Ceci est mon histoire vraie, avec des mensonges à l'endroit, à l'envers, parce que la vie c'est souvent comme ça.

(...) le fascisme et le communisme ne sont que deux types de tyrannie qui réduisent l'individu à l'état de larve obéissante et soumise.

Les hommes ne sont que des grands enfants. Il suffit de savoir s'y prendre, de les persuader qu'ils ont raison et de veiller à ce qu'ils s'imaginent qu'ils décident, tandis qu'en fait ils ne font qu'exécuter ce qu'on leur suggère de faire.

Depuis le jeudi 26 décembre 1974, chaque soir mon c½ur renonçait. Il faiblissait avec le jour qui meurt et cessait de battre au milieu de la nuit. Enfant à Lévin, adulte à Paris, il ne voulait plus de moi. Endormie la main sur ma poitrine, Cécile me réveillait parfois en disant qu'elle ne l'entendait plus. La nuit, il m'abandonnait. Le jour, il cognait trop fort. Depuis la mort de Jojo, mon c½ur me faisait mal. Je n'ai jamais compris pourquoi j'étais vivant. Pourquoi je revenais à l'aube. Tous ces matins pour rien.

Tout était mort avec lui. Ma haine, ma colère, ma vengeance, une vie entière perdue à me perdre

Au bas de la fiche de salaire, en plus des trois jours dérobés, la direction avait retenu le prix du bleu de travail et des bottes que l'ouvrier mort avait endommagés.

Le fait de murer un million et quelques fenêtres dans nos 10 000 bureaux est une mesure hautement positive. Elle vise à aider le travailleur qui souffre de troubles déficitaires d’intérêt pour son travail à accéder à un plus haut niveau de développement personnel et de productivité. Nous estimons également que cela permettra d’économiser des milliers de litres d’Ajax vitres et de sauver environ six cents vies de laveurs de carreaux chaque année.

— Si le monde réel était un roman, il n’aurait jamais trouvé d’éditeur. Trop long, trop délayé… et pour finir, sans véritable dénouement.

— Bonsoir et bienvenue à Questions directes à esquiver, la première émission-débat autour d’un sujet d’actualité. Ce soir, comme tous les soirs, des personnages publics s’emploieront à esquiver les questions des spectateurs au profit de la ligne du parti.

Il était mon mari, le père de mon fils, il n’existait pas et je l’aimais.

The pen between my fingers is sensuous, alive almost, I can feel its power, the power of the words it contains. Pen Is Envy [...]

But who can remember pain, once it's over? All that remains of it is a shadow, not in the mind even, in the flesh. Pain marks you, but too deep to see. Out of sight, out of mind.

There is more than one kind of freedom [...] Freedom to and freedom from. In the days of anarchy, it was freedom to. Now you ar being given freedom from.

Nobody's heart is perfect.